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Patience, mon ami !
ou
La vrai histoire d’Amour
Oreilles alertes et regards curieux
Approchez et écoutez de votre mieux
Cette histoire des plus étrange
Amie des plus sombres anges
Sur une île perdue dans le ciel
Vivaient les emotions de l’être
Chance, Rire, songes ensorcèlent
Les chants menteurs du paraître
Ce lambeau de terre était
Condamné à être immergé
Dans les flots disparaître
Et ne plus jamais renaître
Tout les sentiments s’enfuirent
Dans leur propre vaisseau
Peur avait fini par réussir
A effrayer de la colère des eaux
Seul Amour sur l’île est résté
Car comme chacun le sait
Amour n’a peur de rien
Et se moque bien du destin
Jusqu’à la fin il resta
Rêveur, passioné et insouscient
Quand sa chère patrie sombra
Il glissa dans les flots rugissants
Ecume aux lèvres, pret à se noyer
Le navire de Fiérté vint à passer
Amour lui supplia son aide
Il refusa: la perfection l’obsède
En effet, celui-ci
Ne voulait abîmer son bateau
Avec Amour et ses habits,
Trempé jusqu’aux os
Puis Richesse à son tour
Passa près du pauvre Amour
Et refusa aussi de l’emmener
Car trop d’or il transportait
Enfin un troisième compagnon arriva
Rame à la main, dans une barque abîmée
Larme à l’oeil, empli de désarroi
Lui jetta un regard désolé
Amour s’écria: “Tristesse, toi qu’on dit mon frère!
_Excuse-moi, répondit-il, mais je veux être solitaire
La souffrance me ronge et le chagrin m’emporte
Je ne peux t’aider! Mon unique joie est morte…”
Ainsi Tristesse s’écarta
Dans sa fragile coquille
Où la houle le balança
Où à jamais ses yeux brillent
Amour, aux portes de la mort
Abandonné à son triste sort
Ferma les yeux et se laissa
Tomber dans les langueurs du froid
Soudain, il se réveilla
Emporté à la surface
Tiré par le bras
Et tiré de la glace
Monté sur un navire
Il évita le pire
Sans savoir comment
Il était vivant
Son sauveur inconnu
L’emmena à bon port
Et laissa l’éperdu
Sur les herbes du bord
Une fois qu’il s’évanoui
Dans l’horizon endormi
Amour, étonné, se tourna
Vers ses amis ingrats
“Mais qui donc était-il
Pour m’avoir sauvé
Vous qui m’avez, sur l’île
Lâchement abandonné?
_C’était Temps, mon cher Amour
Qui te libéra de ton parcour
Répondit Savoir, baissant la tête
Honteux d’avoir laissé ce poète
_Mais pourquoi m’a-t-il aidé
Alors que tous me laissèrent?!”
Car seul Temps comprenait
D’Amour son caractère
Et celui qui sait
Attendre quelque chose
C’est sans doute qu’il ose
A celle-ci être attaché
ou
La vrai histoire d’Amour
Oreilles alertes et regards curieux
Approchez et écoutez de votre mieux
Cette histoire des plus étrange
Amie des plus sombres anges
Sur une île perdue dans le ciel
Vivaient les emotions de l’être
Chance, Rire, songes ensorcèlent
Les chants menteurs du paraître
Ce lambeau de terre était
Condamné à être immergé
Dans les flots disparaître
Et ne plus jamais renaître
Tout les sentiments s’enfuirent
Dans leur propre vaisseau
Peur avait fini par réussir
A effrayer de la colère des eaux
Seul Amour sur l’île est résté
Car comme chacun le sait
Amour n’a peur de rien
Et se moque bien du destin
Jusqu’à la fin il resta
Rêveur, passioné et insouscient
Quand sa chère patrie sombra
Il glissa dans les flots rugissants
Ecume aux lèvres, pret à se noyer
Le navire de Fiérté vint à passer
Amour lui supplia son aide
Il refusa: la perfection l’obsède
En effet, celui-ci
Ne voulait abîmer son bateau
Avec Amour et ses habits,
Trempé jusqu’aux os
Puis Richesse à son tour
Passa près du pauvre Amour
Et refusa aussi de l’emmener
Car trop d’or il transportait
Enfin un troisième compagnon arriva
Rame à la main, dans une barque abîmée
Larme à l’oeil, empli de désarroi
Lui jetta un regard désolé
Amour s’écria: “Tristesse, toi qu’on dit mon frère!
_Excuse-moi, répondit-il, mais je veux être solitaire
La souffrance me ronge et le chagrin m’emporte
Je ne peux t’aider! Mon unique joie est morte…”
Ainsi Tristesse s’écarta
Dans sa fragile coquille
Où la houle le balança
Où à jamais ses yeux brillent
Amour, aux portes de la mort
Abandonné à son triste sort
Ferma les yeux et se laissa
Tomber dans les langueurs du froid
Soudain, il se réveilla
Emporté à la surface
Tiré par le bras
Et tiré de la glace
Monté sur un navire
Il évita le pire
Sans savoir comment
Il était vivant
Son sauveur inconnu
L’emmena à bon port
Et laissa l’éperdu
Sur les herbes du bord
Une fois qu’il s’évanoui
Dans l’horizon endormi
Amour, étonné, se tourna
Vers ses amis ingrats
“Mais qui donc était-il
Pour m’avoir sauvé
Vous qui m’avez, sur l’île
Lâchement abandonné?
_C’était Temps, mon cher Amour
Qui te libéra de ton parcour
Répondit Savoir, baissant la tête
Honteux d’avoir laissé ce poète
_Mais pourquoi m’a-t-il aidé
Alors que tous me laissèrent?!”
Car seul Temps comprenait
D’Amour son caractère
Et celui qui sait
Attendre quelque chose
C’est sans doute qu’il ose
A celle-ci être attaché
Une fable pour ceux qui cherche l'amour...
© 2004 - 2024 Alyciane
Comments41
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ha oui, en fait je l'avai deja lu.... et malgres totu ce temps passé depuis ma derneire jecture ca reste mon préféré...tu devrai le réecrire avec de plus long vers, ou alors en faire une sorte de fable ou un poeme en prose un peu plous long...^^ ca te permettrai de dvpt un peu l'idée, qui est géniale!!!